lundi 27 juillet 2015

Le Petit Prince

Le Temps 
27/07/2015 
Antoine Duplan





Pas facile de traduire en images le verbe poétique de Saint-Exupéry. Les ayants droit de l’écrivain veillent jalousement sur ce livre qui vaut de l’or La ville est grise et l’avenir aussi. La Maman a pour la Petite Fille de grandes ambitions: qu’elle devienne une irréprochable businesswoman. Elle a préparé pour sa fille un «plan de vie», un tableau millimétré dans lequel tout est minuté. L’enfant va passer l’été dans d’épais volumes gris.

La maison d’à côté, biscornue et colorée, met une touche discordante dans cet univers orthogonal. Un vieil original y vit, bricolant un aéroplane déglingué. La Petite Fille s’aventure dans l’univers mitoyen. C’est un jardin extraordinaire, plein de fleurs, d’oiseaux et d’art brut, avec un gramophone qui fait entendre «Boum!» de Charles Trenet. L’Aviateur, grand-père fantasque à barbe fleurie, lui raconte une vieille histoire, lorsque son avion s’était écrasé dans la Sahara et qu’un petit bonhomme blond vint lui demander de dessiner un mouton…

Lire la suite sur Le Temps


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire